vendredi 20 mai 2011

jeudi 24 décembre 2009


Au jour d'aujourd'hui, chacun utilise les faits de société et les interprète à sa façon afin de justifier ses idéaux des plus... originaux. C'est ainsi qu'Edwige Antier justifie sa bataille solitaire, infondée et illégitime : la violence régnant actuellement en France serait due à la tape occasionnelle qu'exercent les parents sur leurs enfants. L'amalgame est énorme mais pourtant bien construit. Car, si aujourd'hui, une chose réunit bien la France et les Français, c'est la peur de l'autre, la violence. Ainsi, lorsque vous cherchez un appartement, n'importe quel agent immobilier présentera le bien par ses qualités, et la première de toutes qu'il expose est la suivante "vous verrez, cette résidence est très bien, elle est sécurisée". La sécurité est donc un atout majeur dans les ventes, dans la politiques, dans les discours ou encore dans les textes de lois. L'UMP l'a bien compris. Nicolas Sarkosy l'avait bien compris, Edwige Antier aussi. Cependant, arriver à des conclusions pareilles exige une réflexion et des recherches. On ne peut pas prétendre avoir un rôle aussi important dans la société en faisant des raccourcis si faciles. L'étude de la violence dans un pays est un fait complexe qu'il faut laisser entre les mains d'experts. Ces experts sont les sociologues, et tous s'accordent à dire que l'augmentation de la violence en France est due à la massification scolaire.

On est bien loin de la fessée.

mercredi 1 octobre 2008




L'opinion que nous avons de nous même diffère bien souvent de l'opinion que les autres ont de nous même. Souvent de façon involontaire, l'image que l'on reflète, l'image que l'on veut refléter, ce que nous sommes réellement et comment les autres nous perçoivent réellement, sont des paramètres différents, des idées préconçues ou justifiables, des évidence ou des subtilités. Il est probable que certains aspects de notre personnalité ne peuvent être dissimuler, mais alors, pouvons nous contrôler notre image ? Est il possible de faire une abstraction totale de nos sentiments, de nos humeurs, de nos sensations afin de contrôler totalement son soi ? Ou, au contraire, n'aurions nous aucune emprise sur nous même ? Sommes nous des êtres réfléchis ou des êtres impulsifs ?

Les sentiments sont, pour sûre, incontrôlables. Cependant, il est facile de ne pas les faire transparaître, de modifier volontairement son comportement, ses dires. Mais, ce cas général s'applique t-il à la quasi totalité des situations ?

vendredi 12 septembre 2008





L'insensibilité serait l'absence de sentiments. Les sentiments seraient des émotions que l'on ressent. Les émotions seraient des sensations fortes. Les sensations fortes se traduisent par un état moral ainsi qu'une manifestation physique. Les insensibles ne pourraient donc ressentir aucune manifestation physique ? L'insensibilité se définirait-elle uniquement par l'absence de ressenti physique ?

mercredi 3 septembre 2008

Il est une vérité générale sur laquelle beaucoup discours : celle du choix pour l'Homme. Alors, après des analyses méticuleuses et un parti pris, il va s'en dire que l'Homme n'a pas toujours le choix, qu'il est contraint à se plier à certaines attitudes, à une certaine orientation, à un certain mode de vie par exemple, mais qu'il choisit pour d'autres.
Le terme même de choix relève d'une gymnastique intellectuelle au quelle tout le monde ne peut se conformer. Cette gymnastique ne ménage pas notre hémisphère gauche qui doit peser le pour et le contre et sacrifier certains privilèges pour en trouver d'autre que l'on juge, alors, meilleurs. La difficulté de « choisir » est bel et bien celle de devoir mettre certains plaisirs de côté pour en trouver d'autre, cependant, devoir abandonner des privilèges, un plaisir, une harmonie, un bien être quel qu'il soit n'est jamais facile. Peut être que si notre vie nous était dictée, l'état intellectuel actuel de nos nerfs serait ménagé. Même si nous n'aurions pas le plaisir de s'orienter nous même vers notre vie, nous nous conforterons dans l'idée que nous ne pouvons avoir de déception personnelle.
Faire le mauvais choix est aussi facile que de faire le bon. Les regrets des privilèges ou des plaisirs laissés pour compte, occasionnés par ce même choix, arrivent avec une facilité déconcertante.





mercredi 23 juillet 2008


T'aimer toi plus que nous,
T'aimer toi plus que moi...


dimanche 6 juillet 2008


« Après une réflexion intense et quelques acrobaties, je me suis aperçue que j'étais en train de faire le mur certes, mais que je fuyais mon propre chez moi, sous le regard attentif mais non moins étonné de mon chat. »